Menace d'embrasement au Liban
TRIPOLI, Liban (AP) - L'armée libanaise était déterminée à "en finir" mardi avec les extrémistes du Fatah al-Islam retranchés dans un camp de réfugiés palestiniens. La Syrie nie toute implication dans ces violences, qui font craindre un embrasement du pays au moment où l'ONU débat de la création d'un tribunal international pour l'assassinat de Rafic Hariri.
L'armée, autorisée lundi soir par le gouvernement à intensifier ses opérations, a également pris d'assaut mardi matin un appartement de Tripoli soupçonné d'abriter des militants armés, selon des témoins.
Au moins 29 soldats et 20 militants ont été tués dans les attaques du Fatal al-Islam dimanche et lundi, selon les autorités, qui ne pouvaient fournir de bilan pour les civils, n'étant pas autorisées à pénétrer dans le camp de Nahr el-Bared. L'artillerie harcelait les fondamentalistes pour tenter de les éliminer ou les faire sortir.
"Le pilonnage est intensif, non seulement sur nos positions mais aussi sur les enfants et les femmes. Tout est détruit", a affirmé dans le camp un porte-parole du groupuscule, Abou Salim Taha, interrogé au téléphone par l'Associated Press. Il a annoncé une trêve unilatérale, mais a nié toute implication du Fatah al-Islam dans les attentats de dimanche et lundi soir à Beyrouth et démenti que le N°2 de son organisation ait été blessé.
Depuis trois jours, les habitants du camp, qui accueille près de la frontière syrienne plus de 31.000 des quelque 400.000 Palestiniens réfugiés au Liban, se terrent chez eux alors que les réserves de nourriture et de médicaments s'épuisent, selon des informations invérifiées. L'armée libanaise a refusé de laisser entrer un convoi humanitaire, invoquant le danger.
Des responsables palestiniens faisaient état de neuf civils tués lundi, tandis que le moufti Salim Lababidi, chef spirituel sunnite des Palestiniens au pays du Cèdre, évoquait sur la chaîne de télévision panarabe Al-Jazira une centaine de morts et blessés. Il condamne les attaques contre l'armée mais estime que les militaires pourraient riposter sans mettre en danger les civils.
Des dizaines de Palestiniens en colère ont du reste manifesté mardi dans le plus grand camp de réfugiés au Liban, celui d'Ein el-Hilweh, dans le Sud, ainsi que dans celui de Rachidiyeh, plus au sud encore. La douzaine d'enclaves en territoire libanais compte plus de 215.000 habitants.
Les principales factions palestiniennes, dont les dirigeants ont discuté avec le Premier ministre libanais Fouad Siniora des moyens de régler la crise mardi pour la deuxième fois en autant de jours, ont également pris leurs distances avec le Fatah al-Islam.
Ce groupuscule est né l'an dernier d'une scission avec le groupe pro-syrien Fatah-Intifada, qui fit lui-même sécession du Fatah de Yasser Arafat au début des années 80. Son meneur, le Palestinien Chaker al-Absi, s'est installé à Nahr el-Bared à l'automne 2006 après avoir été expulsé de Syrie, et il aurait recruté une centaine de combattants, dont des Arabes du Yémen et d'Arabie saoudite.
Bien que Chaker al-Absi se revendique de l'idéologie du chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden, des responsables de la sécurité à Beyrouth pointent un doigt accusateur vers la Syrie. Mais Damas, qui avait dû mettre fin à 29 ans de présence militaire au pays du Cèdre après l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, se défend de vouloir déstabiliser son voisin pour empêcher la création d'un tribunal international.
Son ambassadeur aux Nations unies, Bachar Ja'afari, a en réponse accusé lundi soir "certaines personnes" de vouloir faire pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il adopte le projet américano-européen de résolution imposant la création du tribunal. Fouad Siniora espère que l'ONU pourra ainsi passer outre l'opposition libanaise emmenée par le Hezbollah pro-syrien et pro-iranien, qui compte de son côté sur un veto russe. AP
Tuesday, May 22, 2007
Liban ... une guerre sans fin ?
Tuesday, November 21, 2006
Encore plus d'instabilité ....
... dans un pays qui a déjà trop souffert.
mardi 21 novembre 2006, 16h45
Le ministre libanais de l'Industrie, Pierre Gemayel, assassiné
BEYROUTH (Reuters) - Le ministre libanais de l'Industrie, Pierre Gemayel, a été assassiné mardi dans une zone chrétienne près de Beyrouth, et sa mort a été immédiatement imputée à Damas par la majorité anti-syrienne, actuellement engagée dans un bras de fer avec le camp pro-syrien.
Le convoi à bord duquel avait pris place le ministre a essuyé des tirs dans le quartier de Sin el Fil. Des hommes armés ont précipité leur véhicule contre celui de Gemayel, sont sortis et ont ouvert le feu.
Pierre Gemayel, 34 ans, a été transporté à l'hôpital où il a succombé à ses blessures.
Sur des images de télévision, on peut voir la colère et la tristesse de ses partisans réunis devant l'établissement où il est décédé.
Cet assassinat, le premier d'une personnalité anti-syrienne depuis la mort de Gébran Tueni en décembre 2005, risque de renforcer les craintes liées à la crise politique au Liban.
Le Hezbollah chiite menace de faire descendre ses partisans dans la rue depuis l'échec des consultations nationales entre les différents courants politiques sur l'octroi à la minorité pro-syrienne d'un pouvoir de blocage au sein du gouvernement.
"Nous pensons que la main de la Syrie est derrière tout cela", a immédiatement réagi Saad Hariri, chef de file de la majorité parlementaire anti-syrienne et fils de l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri.
La Syrie a cependant condamné l'assassinat du ministre de l'Industrie.
Les Etats-Unis ont pour leur part dénoncé "un acte de terrorisme et d'intimidation".
Gemayel, membre des Phalanges chrétiennes créées par son grand-père Pierre, était le plus jeune député du Liban. Il est le fils de l'ancien président Amine Gemayel (1982-1988), qui avait lui-même succédé dans cette fonction à son frère Béchir, assassiné en septembre 1982 peu après son élection.
Pierre Gemayel était, comme son père et son oncle, un opposant notoire à la tutelle syrienne sur le Liban.
LES PRÉDICTIONS DE SAMIR GEAGEA
Son assassinat survient en pleine crise politique.
Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, venait juste de défendre mardi la légitimité de son gouvernement, malgré la démission des six ministres pro-syriens, et il avait mis en garde contre les risques de violences en cas de manifestations annoncées par le Hezbollah.
Ces six ministres, dont les cinq représentants chiites du Hezbollah et du mouvement Amal, ont démissionné au cours du week-end du 11 novembre après l'échec des discussions sur l'octroi à la minorité pro-syrienne d'un pouvoir de blocage au gouvernement.
Le départ des ministres chiites a conduit le président pro-syrien Emile Lahoud et le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, du mouvement Amal, à contester la légitimité du gouvernement censé représenter les différentes communautés du Liban.
La majorité anti-syrienne accuse de son côté la minorité pro-syrienne de vouloir ainsi bloquer la création d'un tribunal spécial chargé de juger les assassins présumés de Rafic Hariri. Une enquête en cours de l'Onu a mis en cause des responsables syriens et libanais dans l'attentat commis en février 2005. La Syrie dément toute implication.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pour sa part invité ses partisans au cours du week-end à se tenir prêts à descendre dans les rues pour renverser le gouvernement Siniora si la majorité n'accroît pas la représentation du camp pro-syrien au sein d'un cabinet d'union nationale ou, à défaut, si elle refuse l'organisation d'élections législatives anticipées.
Le Hezbollah accuse le gouvernement d'être à la solde des Etats-Unis et d'Israël. Il lui reproche son manque de soutien lors du conflit en juillet-août contre Israël.
Le dirigeant chrétien anti-syrien Samir Geagea a fait part vendredi de ses craintes sur une éventuelle vague d'assassinats de ministres en raison de la volonté affichée par le camp pro-syrien de renverser le gouvernement Siniora.
Avec la mort de Gemayel, qui prive le gouvernement d'un septième ministre sur 24, la démission ou la mort de deux autres ministres entraînerait la chute du cabinet, dont Nasrallah avait prévu au début du mois qu'il ne survivrait pas longtemps.
Monday, August 14, 2006
La cessation des hostilités est entrée en vigueur au Liban ...
"La guerre a fait près de 1.200 morts et 3.700 blessés au Liban, déplacé plus de 900.000 personnes, le quart de sa population, et infligé d'énormes destructions, évaluées à 6 milliards de dollars."
La cessation des hostilités est entrée en vigueur, mais Israël maintient son blocus. Qui, une fois de plus, le plus souffrir : les civils, les femmes, les enfants !
L'Etat d'Israël va-t-il financer la reconstruction des destructions ou va-t-il laisser ce pays dans cet état de délabrement ?
Tuesday, August 08, 2006
Santé au Liban ...
Des milliers de blessés sont menacés d'arrêt des soins dans les hôpitaux libanais. Le pays étant privé d'électricité depuis la destruction de ses centrales électriques, les équipes soignantes sont dépendantes de groupes électrogènes.
Or prévient l'OMS, "si du carburant n'est pas livré cette semaine, 60% des hôpitaux du Liban, sans parler des autres services de santé, cesseront purement et simplement de fonctionner". Selon l'Organisation, un hôpital situé à Marjayoun dans le Sud Liban, "a informé qu'il serait à court de carburant dès mercredi". C'est l'évidence, "l'approvisionnement en carburant est une question de vie ou de mort dans le milieu hospitalier. Nous appelons toutes les parties à assurer le libre passage des carburants destinés aux hôpitaux", clame ainsi le Dr Ala Alwan, responsable à l'OMS de l'Action sanitaire en situation de crise.
Thursday, August 03, 2006
Liban ... état des lieux ...
Neuf cents morts et un million de déplacés au Liban
BEYROUTH (Reuters) - L'offensive israélienne entamée le 12 juillet au Liban a fait 900 morts, 3.000 blessés et un million de déplacés, soit un quart de la population, a déclaré jeudi le premier ministre libanais, Fouad Siniora.
Les enfants de moins de douze ans représentent un tiers des victimes, souligne-t-il dans un document vidéo réalisé pour la réunion extraordinaire de l'Organisation de la conférence islamique.
Monday, July 31, 2006
Canaa...
Canaa est une petite localité qui se trouve dans le Liban Sud non loin de Tyr.
D'après la Bible, c'est là qu'eut lieu le miracle de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, lors d'une cérémonie de mariage. Un autre village du même nom lui conteste le fait d'être le lieu présent dans le récit biblique.
Le 18 avril 1996, au cours de l'opération Raisins de la colère, elle a été le lieu d'un drame, quand l'aviation israélienne bombarda le Sud-Liban. La population de Canaa, terrorisée, se mit à l'abri dans un camp sous contrôle de la FINUL. 106 personnes, en majorité des femmes et des enfants périrent dans un camp de l'ONU. Un cimetière et un monument commémorent cette tragédie.
Le 30 juillet 2006, au cours de nouveaux affrontements entre Israël et le Hezbollah, le bombardement d'un bâtiment abritant des réfugiés causa la mort d'au moins 56 personnes, dont 37 enfants.
Source : www.wikipedia.fr
A Canaa a eu lieu le miracle de l'eau transformée en vin. Malheureusement, aucun miracle ne sauva, à deux reprises, des femmes et des enfants térrorisés des bombardements de l'aviation israélienne.
Sans pression des Etats-Unis sur Israël pour obtenir un cesser le feu, seul un miracle pourrait sauver cette région. Aura-t-il lieu ?
Liban: le conflit frappe durement les enfants ...
BEYROUTH (AP) - Un tiers des centaines de civils tués au Liban depuis le début de l'offensive israélienne sont des enfants, comme les 34 au moins qui ont péri dimanche à Cana. Quant à ceux qui ont échappé aux bombardements, beaucoup resteront longtemps traumatisés par ce que les adultes auraient dû leur épargner: des visions de mort et de destructions.
Au-delà des nombreuses vies fauchées dans leur jeunesse, le coût psychologique subi par les enfants survivants est lui aussi considérable. "Vous ne pouvez pas échapper au bruit des bombes", explique Nadine Maalouf, une pédo-psychologue qui travaille avec des enfants libanais traumatisés par la guerre.
La violence, les Libanais ont longtemps vécu avec. Ils en ont souffert durant les 15 années de la guerre civile (1975-1990) et l'invasion israélienne de 1982. Mais les jeunes qui ont connu cette longue période de conflit, devenus aujourd'hui parents, espéraient pouvoir protéger leurs propres enfants de ces horreurs. Au lieu de quoi, ils se retrouvent à nouveau impuissants face aux bombardements ininterrompus de l'aviation et l'artillerie israéliennes qui détruisent des quartiers entiers dans le sud du Liban et certains faubourgs de Beyrouth.
"Il y a eu un avion qui a fait un bruit de pffff", raconte la petite Nour el-Hoda Cherri, 11 ans, qui se souvient encore à quel point elle a tremblé lors du bombardement de son quartier de Haret Hreik, quand son immeuble a été détruit. "Mon coeur me faisait mal. Il battait trop vite", dit-elle en appuyant sur sa poitrine. "Je me suis dit: 'ça y est, on va mourir, c'est notre destin, Dieu va me punir pour toutes les choses pas bien que j'ai faites'." Et de citer les banales bêtises de son âge: mentir à sa mère, cacher des choses à ses parents, pousser une fillette plus jeune qu'elle...
Le secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires Jan Egeland a estimé vendredi qu'un tiers des 400 à 600 personnes tuées au Liban étaient des enfants.
L'offensive israélienne a également eu pour effet de faire fuir et déplacer des centaines de milliers de Libanais, qui ont trouvé refuge dans des écoles, des jardins publics ou des parkings souterrains dans des régions plus sûres du pays.
Il faudra des années avant que toutes les maisons ne soient reconstruites. Entre-temps, les enfants devront donc vivre dans des endroits qui ne leur seront pas familiers. Selon la psychologue Nadine Maalouf, les effets du traumatisme se feront sentir encore plus durement après la guerre, lorsque ces jeunes ne pourront toujours pas rentrer chez eux et manqueront de "repères": amis, lieux de jeux favori, le magasin où ils achetaient leurs crèmes glacées.
Les enfants qu'elle rencontre depuis une ou deux semaines présentent divers symptômes, allant de la dépression à l'hypertension en passant par la perte de repères. De nombreux parents constatent aussi que leurs enfants sont devenus agressifs et désobéissants en raison du manque de cadre et de discipline.
La plupart des réfugiés viennent de régions majoritairement chiites, dans le sud du pays, où est implantée la milice radicale chiite du Hezbollah, cible des attaques israéliennes depuis qu'elle a capturé deux soldats le 12 juillet et tire des roquettes contre l'Etat juif. Et, autre conséquence de l'offensive de Tsahal, de nombreux enfants déplacés de ces zones, surtout les garçons, aspirent à rejoindre la lutte armée contre Israël.
"Je veux me venger des Israéliens", clame Ali Kalache, 14 ans, originaire d'un quartier bombardé par les forces de l'Etat hébreu. A une époque, l'adolescent voulait devenir pilote de ligne. Même chose pour Hussein Mqachar, 11 ans, qui s'est toujours senti une âme de chef et veut aujourd'hui rejoindre la "résistance", nom donné au Hezbollah par ses partisans.
Quant à Jamil Qbeis, 13 ans, il rêvait de devenir chirurgien. Maintenant, il espère d'ici quelques années combattre dans les rangs du Parti de Dieu, "parce qu'Israël nous détruit, nous tue et nous déplace"
Quel avenir pour cette région avec toutes les souffrances que ses enfants auront subi ?
Thursday, July 27, 2006
A l'insu de leur plein gré...
... les israléliens bombardent des civils innocents, des observateurs de l'Onu, des convois humanitaires destinés à venir en aide aux civiles en détresse.
Au milieu de tous ces massacres, leur arrivent-ils d'atteindre des terroristes ?
Ils réduisent un pays en cendre, mais pour quels résultats ?
Selon Pline, « le peuple phénicien a l'insigne honneur d'avoir inventé les lettres de l'alphabet », leurs descendants méritent-ils toutes les atrocités qu'ils ont à subir de puis des décennies ?
Tel un phénix, ce pays renaitra-t-il, une fois de plus, de ses cendres ?
Wednesday, July 19, 2006
Liban, mais que veulent-ils ?
Que souhaite Israël ? La fin du Hezbollah, la destruction du Liban, envahir le Liban (et compensant la perte des territoires occupés ... en en occupant d'autres), inciter la Syrie à revenir au Liban, provoquer une guerre régionale ....
Que souhaite les Etats-Unis ? Avoir enfin une raison pour attaquer la Syrie ?
Que souhaite les peuples libanais et palestinien ? Tout simplement vivre en paix dans un pays indépendant et reconnu de tous.
Le terrorisme nait de l'alliance entre des personnes fanatiques avides de destruction et des personnes désespérées n'ayant plus rien à perdre et persuadées que cette voie est la seule qui pourrait permettre à leurs enfants d'avoir un meilleur avenir que le leur.
La nature humaine est telle que dans chaque génération, il y aura toujours quelques personnes avides de pouvoir qui souhaiteront dominer le monde.
Selon moi, le meilleur moyen pour 'décapiter' les réseaux terroristes est de faire en sorte que la vie de tous soit plus paisible et agréable. Les actions de Tsahal au Liban ou dans les territoires occupés en Palestine, ne font que renforcer le vivier de personnes malheureuses susceptibles de renforcer les rangs des organisations terroristes.
Le meilleur moyen pour rétablir la paix dans cette région est l'intervention des casques bleus de l'ONU.
Pourquoi donc les Etats-Unis et Israël sont contre cette intervention ? Pourquoi ne veulent-ils pas tout mettre en oeuvre pour que la paix revienne ? Préfèreraient-ils la guerre à la paix ?
Thursday, July 13, 2006
La situation dégénère au Proche-Orient ...
"Raid israélien sur l'aéroport de Beyrouth; au moins 22 civils libanais tués dans les opérations de la nuit"
"L'aviation israélienne frappe au Liban"
"Israël impose un blocus aérien et maritime du Liban"
.....
Après des années de guerre, cela fait à peine un an que le Liban a réussi à obtenir le retrait de la Syrie.
"Depuis quelques heures, il y a eu un bombardement d'un aéroport d'un pays totalement souverain, pays ami de la France (...) C'est un acte de guerre disproportionné (...) Il est absolument évident que nous demandons que l'unité et intégrité territoriale du Liban soit préservée", a souligné Philippe Douste-Blazy."
La France appuie par conséquence "la demande libanaise d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies dans les délais les plus brefs".
Ce petit pays aura-t-il un jour la possibilité de connaître à nouveau la paix et la quiétude ?