Saturday, October 08, 2005

Une mère qui se plaignait trop interdite d'approcher l'école de sa fille...

AMSTERDAM (AP) - Elle se plaignait trop: elle ne pourra plus venir chercher sa fille à l'école. Une Néerlandaise qui abreuvait l'établissement de réclamations en tous genres a été interdite jeudi par un tribunal d'approcher le bâtiment ou les professeurs pendant un an.

Etant donné qu'il s'agit d'une école primaire, sa fille est très jeune ... que se passera-t-il le jour où la seule personnes disponible pour aller la chercher à l'école est sa mère qui est interdite d'approcher le bâtiment ou les professeurs pendant un an ? Laisseront-ils partir la fillette seule pour rentrer chez elle ?

La femme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a "débordé" l'école primaire de Borgh, dans la ville de Zuidhorn (nord des Pays-Bas), "d'un flot incessant de questions, de commentaires et de plaintes", a déclaré dans son verdict la cour du district de Groningen.
"Pour avoir causé une gêne illégale (...) elle sera interdite d'approcher l'école ou les alentours de l'école pendant un ans, et de contacter l'école, les enseignants ou la direction de toute manière autre que celles spécifiées dans le verdict", a décidé la cour.
Les plaintes de la Néerlandaise allaient du traitement de sa fille -décrite comme "très douée"- à des désaccords concernant le programme scolaire, les méthodes d'enseignement ou la sécurité de l'école.


Si cette école est aussi mauvaise qu'elle le prétend ... pourquoi ne met-elle pas sa fille dans une autre école ?

Pendant l'année scolaire 2004-2005, la femme a envoyé 50 e-mails et 20 lettres à l'école, où elle est venue neuf fois en personne. Elle a également écrit 29 lettres à la direction de l'école et quelques autres "à la Commission nationale des réclamations, à l'Inspection du travail, à l'Inspection scolaire, au représentant de la Reine et à la presse", précise le verdict du jugement.

Dorénavant, la femme n'aura le droit de se plaindre à l'école qu'une fois par mois, sur une seule feuille de papier. AP

No comments: