Wednesday, May 17, 2006

Du "Da Vinci Code" à "catho.be"

lundi 15 mai 2006, 13:39
A quelques jours de la sortie du film "Da Vinci Code", tiré du best-seller de Dan Brown, les évêques de Belgique rappellent qu'il s'agit d'une fiction et dénoncent dans un communiqué le manque de culture religieuse de la société actuelle. Ils espèrent par ailleurs que ce film "donnera à beaucoup l'envie de davantage s'informer sur l'histoire du christianisme". "Le Code Da Vinci est une fiction et doit être considéré comme telle", déclarent les évêques de Belgique lundi. "Cependant, les fictions influencent les mentalités. Il est donc utile de rappeler que ce récit ne repose sur aucun fondement historique sérieux", ajoutent-ils. "Ce n'est pas le film qu'il faut craindre. Le défi est le manque de culture religieuse de tant de nos contemporains, en ce compris les catholiques", poursuivent les évêques, tout en invitant les gens à se renseigner. Dans ce but, le site de l'église catholique de Belgique propose un dossier "Code Da Vinci" reprenant entre autres une liste d'ouvrages ou d'émissions permettant de s'informer sur le sujet. Le porte-parole des évêques, Eric De Beukelaer propose également une réflexion autour du roman, reprenant différentes questions issues de celui-ci sur une éventuelle relation sentimentale entre Jésus et Marie Madeleine dont serait issue une descendance, ou sur le prieuré de Sion. "A mon avis, le best-seller de Dan Brown n'arrive pas à la cheville de Harry Potter, mais il serait malhonnête de prétendre que je me sois ennuyé" en le lisant, déclare Eric De Beukelaer. "Ce thriller ésotérique est distrayant, malgré son épilogue tiré par les cheveux. Le livre a surtout un grand mérite: celui de révéler à quel point est déficiente la formation religieuse de bon nombre de catholiques adultes", explique-t-il. S'il ne déconseille pas la lecture du roman, ni même le film, il conseille à ceux qui seraient "troublés par sa lecture" de lire un livre sur la formation des évangiles ou l'histoire du christianisme. Enfin, une conférence-débat autour du thème "Da Vinci Code: question pour le christianisme, surprise médiatique ?" sera organisée le 18 mai par la Faculté de théologie de l'UCL et le service de presse de la Conférence épiscopale, en présence de Mgr André-Mutien Léonard, évêque de Namur. (D'après Belga)
© Rossel et Cie SA, Le Soir en ligne, Bruxelles, 2006


Une phrase des Evêques de Belgique a retenu mon attention : "Il est donc utile de rappeler que ce récit ne repose sur aucun fondement historique sérieux". En effet, ce récit de repose, peut-être, sur aucun fondement historique sérieux, mais quels sont les fondements historiques sérieux sur lesquels le Nouveau Testament se repose ? Aucun fondement historique sérieux ne permet de dire que Jésus Christ aurait été marié à Marie Madeleine. Mais aucun fondement historique sérieux de ne permet d'affirmer que Jésus Christ a existé et ... a réssucité d'entre les Morts !

1 comment:

Anonymous said...

Je n'ai pas lu l'ouvrage de Dan Brown. J'ai pourtant été voir ce film qui était annoncé comme le film de l'année. A priori, si les autres sont considérés à défaut plus mauvais, je crois que je ne passerai que peu de temps devant le grand écran en 2006.
Alors je n'irai pas par quatre chemins, le film est mauvais. J'aurai certainement du aller le voir en VO, mais vous me direz ce n'est pas un critère déterminant de l'intérêt d'un film, Silent Hill que j'ai été voir en VO me l'a rapidement démontré.
Mais pourquoi donc est-il mauvais ? Parce que le jeu des acteurs est minable, pitoyable. Alors le peatch en quelques mots : notre héros Robert Langdon (Tom Hawks), professeur à Harvard et spécialiste de l'interprétation des symboles, est rapidement soupçonné par le commissaire Bezu Fache (Jean Reno), membre de l'Opus Dei (organisation reconnue pour être des plus traditionalistes), pour le meurtre des sénéchaux du Prieuré de Sion, une organisation secrète chargé de garder un secret. La rencontre entre les deux protagonistes aura lieu sur la scène du meurtre du conservateur du Louvre, qui big boss du Prieuré est retrouvé nu, dans la position de L’Homme de Vitruve (on ne saura pas pourquoi d'ailleurs), dessin de Léonard de Vinci. Et c'est là que Sophie Neveu (Audrey Tautou) entre en scène pour protéger le professeur. Là commence une folle poursuite sur les traces du fabuleux mystère. Finalement mise à part la prestation de Ian McKellen (celui qui incarnant Magento sera aussi à l'affiche de X-Men III), Jean Reno ne sais pas incarner le naif qui se fait manipuler, Tom Hawks l'intellectuel et Audrey Tautou la sérieuse.
Concernant l'intrigue, elle se déroule beaucoup trop rapidement avec des énigmes qui sont déchiffrées en un tour de main. D'un point de vue historique, c'est intéressant et la thèse de l'auteur l'est tout autant. Mais je crains qu'un film de 2 heures et demi ne soit pas suffisant pour traduire l'ambiance du livre. On peut regretter que ce film ne soit pas le motif pour rencontrer l'oeuvre de De Vinci.
Il y a tout du long quelques rebondissements mais rien qui n'arrive un temps soit peu à accrocher l'intention du lecteur.