Thursday, December 01, 2005

Sida: plus d'un Français sur trois croit qu'on peut guérir avec des médicaments

PARIS (AFP) - Plus d'un tiers des Français (35%) pensent qu'il existe des médicaments pour guérir du sida, mais près des deux-tiers (65%) savent que ces traitements n'existent pas encore, selon un sondage Ifop pour Paris-Match et Sidaction, publié mercredi, à la veille de la Journée mondiale contre le sida.Les trois-quarts des personnes interrogées sont conscientes de la hausse des contaminations, près du quart (24%) affirmant que ces contaminations sont en baisse. Toujours au chapitre des représentations erronées du sida, plus d'un Français sur dix (11%) croit qu'on ne meurt plus aujourd'hui du sida, opinion avec laquelle sont tout de même en désaccord 89% des personnes interrogées.
Sur les moyens de prévention, les Français semblent avoir les idées plus claires: le préservatif arrive largement en tête, cité en premier par 71% des personnes interrogées, largement devant le partenaire sexuel unique (16%) ou de demander un test de dépistage à ses partenaires (8%).
Enfin, très peu de gens se sentent personnellement concernés: 91% ne se sentent pas menacés personnellement par la pandémie, qui représente pourtant "une grande menace pour les générations futures" chez 76% des personnes interrogées.
(Sondage Ifop pour Paris-Match et Sidaction effectué les 17 et 18 novembre sur un échantillon de 1007 personnes agées de 15 ans et plus).


Source : http://yahoo.fr

Dire que :

  • 35% des français pensent que la médecine a trouvé le remède miracle contre le sida
  • 11% des français pensent que l'on ne peut plus mourrir à cause du sida
  • 25% des français pensent que les contaminations sont en baisse, alors qu'elles sont constamment en hausse
  • ....
Je pense qu'il serait temps de re-faire des campagnes de prévention plutôt que de laisser les journalistes insister sur les progrès de la recherche médicale tout en minimisant le fait que, finalement, le SIDA ne peut pas encore être guéri !

Après tout, les seuls moyens d'enrayer la progression continue, ce n'est pas la médecine post-contamination, ni même la médecine pré-contamination (vaccination, si un jour le fameux vaccin est découvert !). D'ailleurs la vaccination pose le problème de la stabilité du virus. Un vaccin n'est valable que pour un virus précis. Le vaccin n'est plus valable si le virus a muté. Un vaccin qui serait utile aujourd'hui, ne le serait plus forcément dans un mois ou dans un an ...

Selon moi, les seuls moyen d'enrayer la progression des contaminations est :
  1. Pas de rapports non protégés.
  2. Tests de dépistage pour ne plus avoir à utiliser des préservatifs lors de relations "mono-partenaire" stables.
  3. Fidélité.
  4. Pas de coup de canif au contrat de fidélité sans ... sortir couvert !

Faire évoluer la médecine pour mieux soulager les malades, à défaut de les guérir, c'est bien ... mais une bonne prévention, doublée d'un minimum de bon sens et de précautions, cela permettrait d'avoir moins de nouveaux malades à soulager !

Par ailleurs, il ne faudrait pas oublier que le préservatif ne protège pas QUE contre le SIDA, mais également contre l'ensemble des maladies sexuellement transmissibles (plus ou moins grave).

Je ne connais pas la position du nouveau Pape sur ce sujet, mais je pense que l'on aura fait un grand pas en termes d'amélioration de prévention lorsque l'Eglise cessera de prôner la non-utilisation du préservatif !

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