Sunday, August 14, 2005

La question est posée !

"L'Iran, qui assure que son programme nucléaire est pacifique, a rejeté cette résolution et refuse d'obtempérer.

Si la technologie nucléaire est une bonne chose, nous voulons la posséder", a expliqué Mohamed Shafii lors de la manifestation. "Si c'est une mauvaise chose, pourquoi l'ont-ils, eux (les Occidentaux) ?"

En effet, que répondre à cela ! D'ailleurs que ferions-nous sans nos centrales nucléaires qui nous fournissent la plus grande partie de notre électricité et qui nous permettent d'être indépendant au moins sur le plan des énergies électriques à défaut de l'être sur le plan du pétrôle !

2 comments:

Anonymous said...

Vous savez ce que j'y réponds...

En l'occurence, que les pays occidentaux qui la possèdent pour le moment, aussi criticables soient-ils, ne sont pas des dictatures islamiques fondamentalistes, ce qui, pour moi, est une raison de faire en sorte qu'ils ne puissent atteindre un stade de maîtrise dangereux.

Régine said...

Les pays occidentaux ne sont peut-être pas des dictatures islamiques, cela ne supprime pas pour autant tout risque !

Je pense que George Bush ou Vladimir Poutine serait tout à fait capable d'appuyer sur le fameux bouton !

D'ailleurs, la fameuse "malette nucléaire" a failli être utilisé pour lancer des missiles nucléaires par Boris Eltsine !

"Le 25 janvier 1995, des techniciens militaires dans une poignée de stations radar du nord de la Russie ont soudainement vu apparaître un spot préoccupant sur leurs écrans. Une fusée, lancée de quelque part au large de la côte de la Norvège, s'élevait rapidement dans la nuit. Les radaristes, bien conscients du fait qu'un seul missile lancé par un sous-marin américain se trouvant dans ces eaux pourrait lâcher huit bombes nucléaires sur Moscou en 15 minutes, ont immédiatement alerté leurs supérieurs.

Le message fut rapidement transmis des autorités militaires russes au président Boris Eltsine qui, tenant la mallette électronique servant à ordonner le lancement de missiles nucléaires en réaction à une menace, s'est vite entretenu par téléphone avec ses principaux conseillers. Pour la première fois, la mallette en question fut activée pour répondre à une situation d'urgence."