Yitzhak Rabin

"Nous avons réussi des choses impossibles. Nous avons moins bien réussi les choses possibles." - Yitzhak Rabin

Yitzhak Rabin est né à Jérusalem en Palestine, à l’époque sous contrôle britannique.
Il joue un rôle important dans la première guerre arabo-israélienne (1948) et fait partie de la délégation israélienne aux négociations d'armistice.
Il conduit l'armée israélienne dans la Guerre des six jours en 1967.
Il est nommé ambassadeur d'Israël aux USA de 1968 à 1973, jusqu’à son élection au parlement comme député.
Entre 1974 et 1995 il occupera plusieurs fois le poste de Premier ministre et celui de ministre de la défense.
En 1985, alors ministre de la défense, il organise et supervise la retraite des forces israéliennes de la plupart des zones occupées du territoire libanais.
A la suite de l’Intifada palestinienne qui commence en 1987, Rabin donne un nouvel élan à la quête d’un règlement pacifique; il signe le premier accord de paix avec Yasser Arafat en septembre 1993, ouvrant ainsi la voie à l'autonomie palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Il signe également un traité de paix avec la Jordanie (1994) et lance des négociations de paix avec la Syrie.
En 1994, il obtient le Prix Nobel de la Paix avec Shimon Perez et Yasser Arafat.
En novembre 1995, il est assassiné par Yigal Amir, un étudiant religieux fondamentaliste qui veut mettre fin au processus de paix.

C'était il y a, déjà, 10 ans. Ygal Amir n'a peut-être pas réussi à mettre fin au processus ce paix, mais il a réussi à le ralentir.

De toutes parts, il y a des personnes qui ne souhaitent pas vivre en paix...

Dire que le pays qui a le budget "services secrets" le plus important n'a pas été capable de protégé un de ses ministres d'une menace "interne".... Plutôt que dépenser de l'argent à "espionner", la solution serait peut-être d'essayer de rendre les gens heureux et sereins, de leurs apprendre à vivre ensemble et de respecter les différences ?

Aucun service secret, aussi performant et puissant soit-il, ne pourra jamais prévoir l'acte isolé d'une personne désespérée.