Tuesday, September 27, 2005

Otages ...

Florence Aubenas, Chesnot et Renaud manifestent pour Ingrid Betancourt
PARIS (AFP) - Les anciens otages en Irak Florence Aubenas et Christian Chesnot, ainsi que le chanteur Renaud ont manifesté mardi à Paris pour apporter leur soutien à Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002 en Colombie par la guérilla des FARC.
Ils ont accompagné les membres du comité de soutien à Ingrid Betancourt, qui ont remis au Quai d'Orsay quelque 95.000 signatures réclamant la libération de l'otage franco-colombienne.
Ce comité a apporté son "soutien total" aux efforts en cours de Paris pour obtenir la libération des otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt, 42 ans, ex-candidate des Verts à la présidentielle.
La jeune femme est détenue depuis le 23 février 2002 par la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).
"On pense à elle, on voudrait qu'elle revienne", a dit Florence Aubenas. "C'est quelqu'un, quelque part, dans une cage, qui sert de monnaie d'échange, c'est horrible", a ajouté la journaliste de Libération, qui avait été détenue pendant 157 jours en Irak avec son guide Hussein Hanoun.
"Le pire pour un otage, c'est de se sentir oublié", a expliqué Christian Chesnot.


Frédéric Nerac et Guy-André Kieffer ... qui pense à eux ? Qui se mobilise pour eux ? Ils ne doivent pas seulement se sentir oublier. Ils savent, ainsi que leurs familles, qu'ils ont été oublié.


"Il faut qu'il y ait la même mobilisation pour Ingrid que pour Florence", a déclaré Renaud. "Il faut que les médias, les citoyens, les artistes se mobilisent. Sinon, honte à nous!".

Honte à vous de boycotter Frédéric Nerac et Guy-André Kieffer, à moins qu'ils ne méritent pas la même mobilisation que Florence ou Ingrid. Pourquoi, parcequ'ils sont moins célèbres, parcequ'ils ne travaillaient pas pour un grand média français ?

Des révélations de presse sur de récentes tractations entre un émissaire français et les FARC ont tendu les relations entre Paris et Bogota. La Colombie a dénoncé une "ingérence" dans ses affaires intérieures. Paris a affirmé disposer de l'accord de Bogota pour ses démarches, tout en se refusant à confirmer la présence d'un émissaire auprès des FARC.
Le Quai d'Orsay a réaffirmé mardi que les autorités françaises étaient "totalement mobilisées" pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt à "travers un accord humanitaire" mais devaient observer la "plus grande discrétion" sur ce dossier.
Le comité de soutien prévoit un sit-in samedi devant la résidence de l'ambassadeur de Colombie à Paris et organisera une soirée de soutien le 24 octobre au Théâtre du Rond-Point "sur le modèle de ce qui a été fait" pour Florence Aubenas et Hussein Hanoun.

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